samedi 27 décembre 2014

Communiqué de presse du 27 décembre 2014

Le Conseil d’Etat vient d’annuler les élections municipales de Bavilliers pour un motif purement administratif lié à mon emploi à la date de mars 2014, que j’ai quitté depuis.

Désormais, Bavilliers n’a plus de Maire. Grâce à Monsieur Lanquetin et à son équipe, la Ville sera bloquée pendant les trois prochains mois, le temps que la Préfecture organise de nouvelles élections. De nombreuses manifestations doivent malheureusement être reportées. Le marché hebdomadaire qui devait avoir lieu dès le mois de janvier est repoussé, tout comme le repas des personnes âgées prévu en février.

Dans un contexte financier déjà difficile, le vote du budget doit être différé de trois mois. La Ville risque de perdre plusieurs centaines de milliers d’euros de subvention.

Daniel Lanquetin et son équipe ont privilégié leur intérêt politique au détriment de l’intérêt général. Celui de leur camp contre celui de la Ville et des Bavilliérois.

Je suis d’ores et déjà candidat à ma propre succession, à la tête d’une équipe unie et motivée, au service de toute la population. Chez nous, la question du choix de la tête de liste a toujours été transparente.

Depuis notre élection, nous avons progressivement construit une relation de proximité avec les Bavilliérois. Cette relation est basée sur l’écoute, le respect et la confiance. En quelques mois, nous avons engagé Bavilliers sur la voie du renouveau.

Au mois d’avril, nous avons signé un contrat avec les Bavilliérois. Aux prochaines élections, ils diront si nous avons réussi notre période d’essai et s’ils nous renouvellent leur confiance.

vendredi 19 décembre 2014

L’avenir de l’Aire Urbaine doit primer sur les divergences politiques

Je tiens à remercier mes collègues du conseil syndical pour la confiance qu’ils m’ont accordé en m’élisant à la Présidence du Syndicat Mixte de l’Aire Urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle (SMAU).

En 2002, le SMAU a succédé et repris les missions de l’association Aire Urbaine 2000 créée par Jean-Pierre Chevènement en 1984. Pendant de nombreuses années, il s’est consacré avec succès à la coordination des politiques d’aménagement du territoire. Plus récemment, les collectivités qui le composent se sont données comme objectif de créer un pôle métropolitain qui permettra d’améliorer la compétitivité et l’attractivité de ce territoire.

Le SMAU dispose également de la compétence haut-débit et est, à ce titre, porteur du projet de boucle locale.



 
Aujourd’hui, la création du pôle métropolitain est sur le point d’aboutir. La loi prévoit que celui-ci se créé autour d’une agglomération de plus de 100 000 habitants. Pays de Montbéliard Agglomération (PMA), qui est le seul EPCI dans ce cas, travaille actuellement avec la Communauté d’Agglomération Belfortaine et l’ensemble des communautés de communes de l’Aire Urbaine souhaitant s’y impliquer, à la finalisation de ce projet.

Ces derniers mois, quelques divergences de vue ont ralenti les travaux du SMAU. Il est temps aujourd’hui de réaffirmer une véritable ambition collective. Pour cela, nous devons impérativement clarifier nos objectifs et définir une méthode de travail.

Au vu de l’importance des enjeux auxquels nous devons apporter des réponses, il est indispensable de dépasser les clivages politiques pour fédérer nos énergies au service de notre territoire. C’est ainsi que je conçois le sens de la mission qui m’a été confiée.

Plusieurs scénarios sont désormais possibles et les orientations seront définies par les représentants de l’ensemble des collectivités de l’Aire Urbaine membres du SMAU, dans un souci permanent de concertation et de transparence.

L’un d’entre eux consisterait à transformer le SMAU, à terme, en un Syndicat Intercommunal à Vocation Unique (SIVU) en charge d’exercer la seule compétence haut-débit. Ce changement de statuts pourrait intervenir concomitamment à la création du pôle métropolitain par les EPCI. Dans cette attente, leurs travaux seraient partiellement alimentés par les réflexions du SMAU qui resterait provisoirement une instance de débat et de proposition, dans un esprit constructif.

dimanche 2 novembre 2014

Compte-rendu du conseil municipal du 31 octobre 2014

L'Est Républicain du dimanche 2 novembre 2014.
 
 
Vidéosurveillance : le projet avance        
 
Un parc urbain au centre ville a été préféré à l’éco-quartier prôné par l’ancienne municipalité.
Un parc urbain au centre ville a été préféré à l’éco-quartier prôné par l’ancienne municipalité.
Le conseil municipal qui s’est tenu vendredi soir a permis à la nouvelle municipalité de concrétiser les promesses électorales qui lui tiennent à cœur.

Ainsi la mise en place de la vidéoprotection figurait à l’ordre du jour. « Il en va du bien-être des habitants et de ma responsabilité en tant que maire » a déclaré Eric Koeberlé, qui souhaitait ainsi ouvrir le débat.

Gabriel Personeni, chargé du cadre de vie, a explicité cette opération qui vise à installer des caméras pour assurer la protection du patrimoine communal et des espaces publics.

Au nom de l’opposition, Daniel Lanquetin a jugé ce rapport trop succinct. « On ne sait rien sur le dispositif ni son coût. On nous demande de voter un chèque en blanc ». Jean Siron a ajouté : « La vidéosurveillance peut donner un faux-sentiment de sécurité. Ca ne marche pas toujours et les problèmes sont seulement déplacés ».

Eric Koeberlé a conclu : « Nous avons été élus pour mettre en place la vidéosurveillance. Cette demande ressort à tous les conseils de quartier. A Belfort et Châtenois, ça fonctionne. L’étude du dispositif sera l’objet d’un prochain rapport ». L’opposition s’est abstenue.

Tavaux de l’église : dépenses revues à la baisse


Slimane Gharbi, chargé des moyens généraux, a annoncé une bonne nouvelle : les dépenses concernant les travaux de l’église sont revues à la baisse et cette économie sera affectée sur des dépenses nouvelles, soit un montant de 44.300 € ; pose de la fibre optique aux ateliers municipaux ; rabotage des trottoirs à l’entrée et à la sortie de la place Aubrac ; étude d’un parc urbain au centre ville ; réfection de la passerelle sur le canal pour la continuité de la piste cyclable.

Ennio Gallino a commenté : « Le chantier de l’église peut être soumis à des aléas. Par ailleurs avec le parc urbain vous vous privez de rentrées financières importantes ». Slimane Gharbi a conclu : « On assume pleinement. Le parc urbain permet de préserver les espaces verts. C’est une demande forte de la population ». L’opposition a voté contre.


Au fil du conseil        
                   
Une modification simplifiée du plan local d’urbanisme a été rendue nécessaire en raison de quelques erreurs matérielles et pour intégrer les nouvelles données sur les zones inondables.
La règle trop contraignante pour les constructeurs visant à réaliser une place de stationnement par tranche de 40 m2 a été assouplie. L’opposition a voté contre cette facilité.

Pour dynamiser le commerce de proximité et apporter un service nouveau aux Bavilliérois, Chantal Bueb, chargée du développement économique, a annoncé la création d’un marché communal hebdomadaire le vendredi matin, place Aubrac. Un autre marché mensuel se tiendra le premier dimanche de chaque mois, rue des Ecoles.

Le service de déneigement par les agents municipaux proposé au domicile des personnes âgées a été réorganisé. Il est réservé gratuitement aux personnes de plus de 75 ans, isolées et aux personnes à handicaps.

Les deux conseillers démissionnaires Jean-Pierre Thabourin et Dominique Alliot sont remplacés par Ennio Gallino et Pascale Maire-Lantz.

Après le succès de la soirée accordéon, la commune a jugé judicieux de devenir propriétaire de la marque Euromusettes auprès de l’institut national de la propriété industrielle.

Au titre des questions diverses, Isabelle Nehdi s’est interrogée sur l’audit demandé par la nouvelle municipalité concernant les comptes de la commune, ce qui avait conduit à l’augmentation des taux d’imposition en mars dernier.
Le maire a répondu : « Les chiffres de l’audit, réalisé par la Trésorerie générale, font apparaître un déséquilibre budgétaire. Cela a conduit à une augmentation du taux des taxes que vous devriez aussi assumer au moins partiellement. Nous voterons notre premier budget en 2015 avec zéro pour cent d’augmentation des taux d’imposition ».

A noter également l’adhésion au service des garde-nature du centre de gestion qui peut agir comme une police territoriale. Ils interviendront notamment au parc de la Douce.

 

dimanche 19 octobre 2014

Euromusettes : une première édition encourageante

Hier soir a eu lieu la première édition des Euromusettes à Bavilliers. Cette manifestation a été organisée conjointement par la Mairie et le Comité des Fêtes.

Dany Moureaux s'est produit devant près de 150 personnes. Merci pour cette belle prestation.

Merci également à tous les bénévoles qui ont participé au bon déroulement de cette soirée, ainsi qu'à tous les participants.

dimanche 14 septembre 2014

Cérémonie du Pluviôse - Mon discours



Discours du 13 septembre 2014
Eric KOEBERLÉ, Maire de Bavilliers.

Monsieur le Conseiller Général,
Mesdames et Messieurs les Adjoints,
Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux,
Mesdames et Messieurs les élus,
Messieurs les membres de l’association des anciens marins,
Mesdames et Messieurs,

Tout d’abord, je remercie chacun d’entre vous de votre présence aujourd’hui, pour commémorer ensemble la tragédie du naufrage du Pluviôse. Comme chaque année, Bavilliers rend hommage aux marins morts le 26 mai 1910 dans la rade de Calais.
Pour comprendre ce drame national, il est essentiel de le replacer dans le contexte de l’époque.
En mai 1871, la France et la Prusse signent le traité de Francfort. Au lendemain d’une lourde défaite militaire, la France est contrainte de céder à la Prusse une partie de son territoire, à savoir : la Moselle ainsi que l’Alsace à l’exception de l’arrondissement de Belfort.
En France, cette défaite fait naître un important sentiment de frustration. La reconquête des provinces perdues devient une priorité et sera d’ailleurs l’un des motifs qui conduira, plus tard, au déclenchement de la Première Guerre Mondiale.
Le traité de Francfort permet aux Alsaciens qui le souhaitent de conserver la nationalité française. Ils doivent pour cela quitter la région avant le 1er octobre 1872.
A cette époque, Alfred Engel et Emilie Kœchlin dirigent les usines textiles DMC à Mulhouse. Ils font partie de ces dizaines de milliers d’alsaciens qui ont choisi la France.
Ils décident de transférer leur activité à Belfort, sur le site de l’actuel Technopôle. Ils choisissent de s’installer à Bavilliers où ils achètent le domaine de la Charmeuse.
Ils se marient le 15 février 1873. De leur union naissent 4 enfants. L’exil de la famille Engel marque leur choix d’orientation professionnel :
-         Alfred Georges intègre l’armée,
-         Pierre intègre la marine,
-         Le mari de Marguerite intègre également la marine,
-         Henriette créé le « mouvement des femmes », ancêtre de la Croix Rouge et met sa demeure de la Charmeuse à disposition pour l’accueil des officiers blessés pendant la guerre de 1914 à 1918.

Revenons un instant sur le destin de Pierre Engel. Né le 24 août 1880, il suit une scolarité à Belfort puis à Paris. En 1898, à l’âge de 18 ans, il intègre l’Ecole Navale.
Il embarque ensuite à bord du croiseur-cuirassé le « Victor Hugo » en qualité d’aspirant.
Pierre Engel n’ignore pas à quels dangers il s’expose, mais il obéit au sentiment du devoir et à la conviction du succès futur de nos flottilles sous-marines.
Promu Enseigne de Vaisseau, il passe sur le croiseur « Jauréguiberry » et participe à la campagne du Maroc.
De retour en métropole, il est affecté à Toulon.
Le 27 mai 1905, le « Pluviôse » est mis en chantier à l’Arsenal de Cherbourg. Ce sous-marin a une longueur de 51 mètres et une largeur de 5 mètres. Il est le premier d’une classe de sous-marins construits à 18 exemplaires.
Le 5 octobre 1908, le « Pluviôse » est mis en service. Il est affecté à la base sous-marine de Calais. Son équipage se compose de 2 officiers et de 24 marins. C’est l’un des fleurons de la flotte submersible française.
Pierre Engel embarque alors à bord du « Pluviôse », dont il devient le commandant en second.
Jeudi 26 mai 1910, dans l’après-midi, deux sous-marins de la même série, le « Pluviôse » et le « Ventôse » effectuent des exercices de plongée et de torpillage au large de Calais.
Dans le même temps, à 13h36, le paquebot le « Pas-de-Calais » quitte Calais pour effectuer la traversée vers Douvres.
A 13h45, le « Pluviôse » entame sa remontée à la surface. Il se trouve précisément sur la trajectoire du « Pas-de-Calais ». Déjà à pleine vitesse sur sa route, celui-ci éperonne le sous-marin par l’arrière, à 2 500 mètres de la côte.
La coque est éventrée. L’eau s’engouffre très rapidement dans le submersible. Il disparaît dans les profondeurs.
A bord, Pierre Engel comprend immédiatement qu’une remontée du navire par ses propres moyens est impossible. La seule chance des marins peut désormais venir de l’extérieur. Il tente, en vain, de détacher la bouée téléphonique. Elle doit permettre de faire remarquer rapidement la position de l’épave, puis de communiquer ensuite avec un des navires participant au sauvetage.
Un scaphandrier descend jusqu’à l’épave qui repose à 17 mètres de fond. Il frappe sur la coque. Aucune réponse. Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a plus aucun survivant à bord.
Plus tard, l’enquête démontrera que les marins n’ont pas survécu plus de 10 minutes. Leurs montres étaient arrêtées à 14h10.
Le 22 juin, à Calais, les funérailles solennelles ont lieu en présence du Président de la République Armand Fallières et du Premier Ministre Aristide Briand. Plusieurs centaines de soldats en armes sont présents, au nombre desquels figure un jeune officier dont l’Histoire retiendra le nom : Charles de Gaulle.
Après la cérémonie, les cercueils des marins sont transférés vers leurs terres natales.
La dépouille de Pierre Engel est exposée au salon du château du Chênois, transformé en chapelle ardente. La 26 juin, dix mille personnes le conduisent à sa dernière demeure.
En 1912, son père, Alfred Engel, fait édifier un tombeau pour son fils dans le cimetière de Bavilliers. Il tient également à associer à la mémoire de son fils, celle de tous ses camarades morts pour la France : il demande donc à ce que les noms des 27 marins disparus soient inscrits sur le monument.
Après la Première Guerre Mondiale, la famille Engel retourne vivre à Mulhouse. Elle fait transférer le corps de Pierre Engel dans le cimetière de Mulhouse, mais le monument reste à Bavilliers.
La famille Engel a largement participé au développement économique de la Ville de Belfort. Après le décès d’Emilie Kœchlin, elle a cédé gracieusement le Château du Chênois à la Ville de Bavilliers. Elle a financé la construction du réseau d’eau potable qui dessert toutes les habitations de Bavilliers.
Au nom de notre Ville, je tiens à rendre l’hommage qui leur est dû à Pierre Engel et à ses camarades du « Pluviôse ».
Merci.

mercredi 20 août 2014

Marché nocturne vendredi 29 août 2014

Le premier marché nocturne de Bavilliers aura lieu le vendredi 29 août 2014.

Rendez-vous dans la cour de l'école primaire Maurice Henry à partir de 18h.

Marché de créateurs / produits du terroir
Restauration et buvette sur place
Démonstration de danse country

Paëlla sur réservation 11€ / personne

 
 

jeudi 31 juillet 2014

Commémoration de la mobilisation générale de 1914

Vendredi 1er août, le tocsin sonnera à Bavilliers comme dans de nombreuses communes de France, en commémoration de la mobilisation générale de 1914.

Pour plus d'information sur ce sujet, cliquez ici.

samedi 12 juillet 2014

Quelques explications s'imposent

Lors des élections municipales du mois de mars, les électeurs ont exprimé leur volonté de changement en votant pour la liste « Bavilliers Avenir Notre Espace de Vie » que je conduisais.

Mais Monsieur Lanquetin n’a jamais accepté sa défaite. Il a déposé un recours devant le tribunal administratif pour obtenir l’annulation des élections. Il a ainsi expliqué au tribunal que les Bavilliérois ont été influencés par l’emploi que j’exerçais jusqu’aux élections.

A cette époque, j’étais responsable de la formation et des conditions de travail au Conseil général du Territoire de Belfort.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le tribunal administratif a accepté l’argument avancé et décidé d’annuler les élections, bien que la Préfecture ait validé l’ensemble de notre liste.

Je ne pense pas que les Bavilliérois soient influençables à ce point. J’ai donc décidé, en accord avec les conseillers de la majorité municipale, de faire appel de cette décision devant le Conseil d’Etat.

Dans cette attente, je poursuis mon mandat de Maire et l’ensemble du conseil municipal reste en place, conformément à ce qui est prévu par la loi. Nous continuerons à nous investir pleinement pour Bavilliers, comme nous le faisons depuis plusieurs mois.


Eric KOEBERLÉ et l’ensemble des conseillers de la majorité municipale

Incendiaires et cambrioleurs mis hors circuit

Ces derniers jours, Bavilliers a connu une vague d'incendies importante : feux de poubelles, de bennes, de containers, etc.

Au titre de la Mairie, j'ai sollicité à plusieurs reprise la Police Nationale pour augmenter la fréquence des rondes sur les secteurs concernés.

Après plusieurs tentatives infructueuses, les forces de l'ordre ont finalement intercepté les responsables en flagrant délit ce jeudi soir.

Aujourd'hui, il me paraît important de souligner le travail de qualité effectué par ces hommes sur notre commune et de les féliciter pour leur engagement. Je souhaite également remercier les pompiers pour leurs multiples interventions sur le territoire de notre ville.

Un magasin d'informatique a également fait l'objet d'un cambriolage jeudi soir. Les auteurs ont été interceptés en flagrant délit par la brigade anti-criminalité.



Tous les Bavilliérois avec qui j'ai pu échanger à ce sujet souhaitent maintenant que la Justice fasse son travail. Je m'associe à leurs attentes sur ce point.

Je rappelle également que la municipalité a entamé un travail de prévention qui passe par une relation de proximité et de disponibilité avec et pour les habitants de tous les quartiers de Bavilliers.

Il est inadmissible qu'une minorité d'individus alimente la mauvaise réputation de certains quartiers et fasse peser une image négative sur le reste des habitants.

Nous allons désormais adopter une attitude à la fois ferme et ouverte afin qu'un traitement bien différencié soit fait entre ceux qui adoptent un comportement responsable et ceux qui enfreignent délibérément la loi.

mardi 3 juin 2014

Rose promise, chômdu !

Comme promis hier à ceux qui me suivent sur Facebook, voici la deuxième réponse au tract de Bavilliers Démocratie reçue en Mairie.



On nous écrit !

Certains Bavilliérois ne manquent pas d'humour ...

Merci !

Voilà ce qui arrive quand on distribue des tracts caricaturaux !

samedi 24 mai 2014

Plan Lycées : la Région à contresens

Le Conseil régional commettrait une erreur grave s’il décidait de fermer le lycée Diderot. Le développement économique est la première mission de la Région ; la formation fait aussi partie de ses attributions. Or l’un ne va pas sans l’autre. Notre pays connaît des difficultés économiques. La relance passe par l’arrivée de jeunes bien formés sur le marché du travail. Ce n’est pas en fermant des lycées que nous y parviendrons. Au contraire, les crédits dédiés à l'éducation doivent être sanctuarisés car il s'agit d'investissements rentables à long terme. J’aimerais rappeler Messieurs les conseillers régionaux à leur responsabilité dans ce domaine.

 

Fête de la Musique

La Fête de la Musique aura lieu à Bavilliers le dimanche 22 juin sous les chapiteaux de l'Odyssée du Cirque.

 
 
 
Voici également le nouveau clip de Dâm, l'un des artistes qui se produira durant cet évènement.
 

Inauguration des nouveaux locaux d'ADEO

Jeudi soir, j'ai participé à l'inauguration des nouveaux locaux d'ADEO à Belfort.
http://www.adeo-expo.com/

Cette entreprise a été créé et est dirigée par Régis Pailhès, Bavilliérois depuis cette année.

Foire aux livres - Courants d'Art

 
La Foire aux Livres organisée par la Ville de Bavilliers aura lieu du 30 mai au 1er juin à la Médiathèque de Bavilliers.
 

 

mardi 6 mai 2014

La réforme des rythmes scolaires doit être équitablement financée

Le conseil municipal de Bavilliers s'est réuni lundi 5 mai. L'une des questions à l'ordre du jour était le financement des ateliers péri-éducatifs organisés par la Ville dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.

Jusqu'à présent, ils coûtaient 5 € par an et par enfant aux parents. L'Etat versait un fond supplémentaire de 50 € par an et par enfant, soit 10 fois plus que le coût supporté par les parents.

Malheureusement, l'Etat ne versera plus cette somme désormais car il s'agissait d'un fond d'amorçage.

La question qui se pose au conseil municipal est donc : qui va payer ces 50 €, autrefois versés par l'Etat, et dont la Ville a besoin pour payer les animateurs des ateliers ?

Il n'y a que deux catégories de personnes qui peuvent payer :
1. Les usagers, en l'occurrence les parents des élèves qui fréquentent les ateliers.
2. Les contribuables bavilliérois dans leur ensemble.

Nous avons donc proposé une solution simple qui consiste à couper la poire en deux : 25 € pour les parents et 25 € pour le contribuable.

Le coût pour les parents s'élève donc désormais à 30 € annuels. Le coût pour les contribuables bavilliérois passe de 8 000 € à 18 000 € annuels.

Je comprend que l'Etat ne souhaite pas financer une telle réforme, puisqu'il est lui-même en situation de surendettement. Mais je regrette qu'il nous oblige à mettre en place une réforme dont nous ne voulions pas.

Néanmoins, ma responsabilité en tant que Maire est d'appliquer la loi. J'ai donc proposé cette solution, tout en restant ouvert et à l'écoute d'autres propositions.

L'opposition a voté contre l'augmentation des tarifs, ce qui semble vouloir dire qu'elle aurait préféré que l'augmentation touche moins les parents et davantage l'ensemble des contribuables. Nous avons finalement opté pour une répartition à 50-50 qui nous paraissait être la plus juste.

mercredi 30 avril 2014

Je serai Maire à temps plein

Au vu des enjeux auxquels notre Ville sera confrontée et des difficultés qui se présenteront à nous, je considère que Bavilliers a besoin d'un maire qui s'investisse à plein temps.

J'ai donc pris la décision de quitter mon employeur précédent et de me consacrer désormais pleinement à la gestion de Bavilliers et au pilotage des affaires de la Ville.

Cela me permettra également d'avoir toute la disponibilité nécessaire pour les Bavillieroises et les Bavilliérois qui le souhaiteront.

Finances de Bavilliers : je demande un audit

Le budget 2014 voté avant les élections municipales par l'ancienne majorité nous a contraint à augmenter significativement les impôts locaux, contre notre gré et contre l'intérêt général. Or, comme indiqué précédemment, les recettes ont été surestimées et les dépenses sous-évaluées.

Afin de faire toute la lumière sur l'état des comptes de la Ville, j'ai demandé à la trésorerie d'effectuer un audit des finances et de me remettre ses conclusions. Lorsqu'elles seront connues, je ne manquerai pas de vous en faire part.

Il ma paraît important d'apporter cette précision, car nous ne pouvions pas nous contenter d'augmenter les impôts et de regretter les "erreurs" commises avant notre arrivée. Nous assumons nos responsabilités en mobilisant l'expertise nécessaire qui nous permettra de prendre les décisions qui s'imposent.

Nous avons la ferme intention de redresser la barre et de traiter la question budgétaire avec tout le sérieux et la rigueur qu'elle impose.

samedi 26 avril 2014

Finances publiques : remettre de l'ordre dans la maison



Jeudi soir, le conseil municipal de Bavilliers s’est réuni pour étudier plusieurs sujets dont notamment les taux des impôts locaux et la composition des commissions municipales.

Dès les premiers jours après ma prise de fonction, j’ai souhaité porter une attention particulière à la situation financière de la Ville. !Le budget pour toute l’année 2014 a été voté au mois de février de cette année par nos prédécesseurs. En l’étudiant de près, j’ai constaté que les recettes ont été largement surestimées et certaines dépenses sous-estimées.

Tout d’abord les recettes fiscales ont été surévaluées. Bavilliers encaissera finalement 25 000 € de moins que prévu.

Ensuite, la dotation de l’Etat sera également inférieure de 27 000 € à ce qui avait été anticipé par nos prédécesseurs.

Nous sommes confrontés à un problème important car des dépenses ont été prévues et effectuées. Celles-ci devaient être financées par le biais de ces recettes qui ne seront finalement pas au rendez-vous.

De même, les dépenses de personnel ont été sous-estimées de 50 000 €. Ce sont donc plus de 100 000 € au total qui manquent par rapport à ce qui avait été annoncé. Nous avons travaillé avec beaucoup de rigueur pour réduire les dépenses de fonctionnement autant que possible dès cette année. Néanmoins, de nombreuses dépenses ont déjà été effectuées pour cette année.

La seule solution aujourd’hui consiste à augmenter les taux d’impôts pour compenser ces pertes. Cette augmentation est due uniquement  aux « erreurs » commises par nos prédécesseurs. Elle n’est pas destinée à financer les actions prévues dans notre programme de campagne.

Lorsque nous établirons les budgets pour les années à venir, nous veillerons à ce que nos projets soient financés sans augmentation des taux d’impôts, comme nous nous y sommes engagés.

Plus globalement, l’état des finances publiques est un enjeu qui mérite une attention de tous les élus, quelle que soit leur orientation politique. Pour permettre à chacun de jouer son rôle de façon constructive, j’ai proposé au groupe d’opposition de prendre la vice-présidence de la commission de finances que je présiderai. Cette proposition a malheureusement été refusée.

Je continue néanmoins à appeler à l’union municipale et à la responsabilité de chacun dans le traitement de sujets importants tels que celui-ci. Nous travaillerons avec tous ceux qui souhaitent s’engager pour l’intérêt général de Bavilliers et des Bavilliérois.

mercredi 23 avril 2014

Rumeurs de fermeture du lycée Diderot

Depuis quelques jours, des rumeurs circulent concernant la fermeture du lycée Diderot à Bavilliers.

Afin de lever toute ambiguité, dès que ces rumeurs ont été connues et relayées par la presse, j'ai pris contact avec Marie-Guite DUFAY, Présidente de Région. 

Il me paraît important de mettre un terme à ces rumeurs et de clarifier la position de la Région par rapport à l'avenir de ce lycée. Vous trouverez donc ci-dessous une copie du courrier adressé à Marie-Guite DUFAY .

vendredi 18 avril 2014

Explication de ma candidature au poste de Vice-Président de la CAB

Ce soir, j’ai été candidat au poste de Vice-Président de la Communauté d’Agglomération Belfortaine chargé de l’enseignement et de la recherche. Un autre candidat s’était déclaré en la personne de Monsieur Mustapha LOUNES (Résistance citoyenne).

Avant de procéder au vote, j’ai demandé l’autorisation de prendre la parole pour expliquer les raisons de ma candidature. Damien MESLOT, nouveau Président de la CAB, me l’a refusé.

Voici donc les raisons qui ont motivé ma candidature. La CAB est une instance de coopération intercommunale. Nous sommes en période de crise et la coopération est donc, plus que jamais, nécessaire.

Pour coopérer efficacement, le dialogue est essentiel. De nombreux élus, de tous bords et de toutes communes, avec qui j’ai échangé ces derniers jours m’ont fait part de leurs regrets par rapport à l’absence de concertation sur le choix des vice-présidences et des délégations extérieures.

Comment allons-nous travailler pendant 6 ans si nous sommes mis devant le fait accompli au moment du vote, sans dialogue préalable ?

Je n’étais pas candidat contre un autre candidat, ni contre un parti, ni contre une politique. J’étais candidat pour défendre une valeur qui m’est chère : l’écoute !

J’aurais souhaité appeler tous les élus qui attendaient davantage de concertation, indépendamment de leur couleur politique, à porter leurs suffrages sur ma candidature pour améliorer la gouvernance de la CAB.

J’ai choisi ce portefeuille car je suis ingénieur diplômé de l’UTBM, membre du réseau des anciens étudiants et que j’ai gardé des relations nombreuses, fortes et régulière avec le milieu universitaire et de la recherche à Belfort. cela me semblait être le support le plus adapté à ma candidature.

Au moment du dépouillement, Mustapha LOUNES a obtenu 41 voix contre 35 pour moi.

Je félicite Mustapha LOUNES pour sa belle victoire. Ses compétences sont en parfaite adéquation avec la fonction qu’il occupera. Je suis convaincu qu’il les mettra au service de l’intérêt général. Le conseil l’a reconnu aussi dans une majorité qui aurait été bien plus large encore dans des conditions différentes. Sincères félicitations Mustapha et surtout bon courage dans ces missions.

Ma candidature ne remet absolument pas en cause mes relations avec Résistance Citoyenne. Nous sommes en accord sur de nombreux sujets de fond, notamment sur la nécessité d’apporter des réponses à des questions qui n’ont pas été considérées comme prioritaires jusqu’à présent. Cela sera fait, à Belfort comme à Bavilliers.

Mon message s’adressait à Damien MESLOT. La gouvernance de la CAB doit tendre vers plus d’écoute. Une première réunion de concertation aura lieu mercredi prochain et c’est une bonne chose. Prendre le temps du dialogue, c’est déjà reconnaître l’existence et la légitimité de chacun. Nous saurons accepter les choix collectifs, pour autant que nous puissions au préalable nous exprimer.