samedi 24 mai 2014

Plan Lycées : la Région à contresens

Le Conseil régional commettrait une erreur grave s’il décidait de fermer le lycée Diderot. Le développement économique est la première mission de la Région ; la formation fait aussi partie de ses attributions. Or l’un ne va pas sans l’autre. Notre pays connaît des difficultés économiques. La relance passe par l’arrivée de jeunes bien formés sur le marché du travail. Ce n’est pas en fermant des lycées que nous y parviendrons. Au contraire, les crédits dédiés à l'éducation doivent être sanctuarisés car il s'agit d'investissements rentables à long terme. J’aimerais rappeler Messieurs les conseillers régionaux à leur responsabilité dans ce domaine.

 

Fête de la Musique

La Fête de la Musique aura lieu à Bavilliers le dimanche 22 juin sous les chapiteaux de l'Odyssée du Cirque.

 
 
 
Voici également le nouveau clip de Dâm, l'un des artistes qui se produira durant cet évènement.
 

Inauguration des nouveaux locaux d'ADEO

Jeudi soir, j'ai participé à l'inauguration des nouveaux locaux d'ADEO à Belfort.
http://www.adeo-expo.com/

Cette entreprise a été créé et est dirigée par Régis Pailhès, Bavilliérois depuis cette année.

Foire aux livres - Courants d'Art

 
La Foire aux Livres organisée par la Ville de Bavilliers aura lieu du 30 mai au 1er juin à la Médiathèque de Bavilliers.
 

 

mardi 6 mai 2014

La réforme des rythmes scolaires doit être équitablement financée

Le conseil municipal de Bavilliers s'est réuni lundi 5 mai. L'une des questions à l'ordre du jour était le financement des ateliers péri-éducatifs organisés par la Ville dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.

Jusqu'à présent, ils coûtaient 5 € par an et par enfant aux parents. L'Etat versait un fond supplémentaire de 50 € par an et par enfant, soit 10 fois plus que le coût supporté par les parents.

Malheureusement, l'Etat ne versera plus cette somme désormais car il s'agissait d'un fond d'amorçage.

La question qui se pose au conseil municipal est donc : qui va payer ces 50 €, autrefois versés par l'Etat, et dont la Ville a besoin pour payer les animateurs des ateliers ?

Il n'y a que deux catégories de personnes qui peuvent payer :
1. Les usagers, en l'occurrence les parents des élèves qui fréquentent les ateliers.
2. Les contribuables bavilliérois dans leur ensemble.

Nous avons donc proposé une solution simple qui consiste à couper la poire en deux : 25 € pour les parents et 25 € pour le contribuable.

Le coût pour les parents s'élève donc désormais à 30 € annuels. Le coût pour les contribuables bavilliérois passe de 8 000 € à 18 000 € annuels.

Je comprend que l'Etat ne souhaite pas financer une telle réforme, puisqu'il est lui-même en situation de surendettement. Mais je regrette qu'il nous oblige à mettre en place une réforme dont nous ne voulions pas.

Néanmoins, ma responsabilité en tant que Maire est d'appliquer la loi. J'ai donc proposé cette solution, tout en restant ouvert et à l'écoute d'autres propositions.

L'opposition a voté contre l'augmentation des tarifs, ce qui semble vouloir dire qu'elle aurait préféré que l'augmentation touche moins les parents et davantage l'ensemble des contribuables. Nous avons finalement opté pour une répartition à 50-50 qui nous paraissait être la plus juste.